Sorti du lot dès sa première saison professionnelle en Finlande à l'âge de 16/17 ans, le latéral gauche a vite quitté son pays natal pour la Suède qui possède un championnat plus relevé. Quatre ans plus tard, il rejoint Genk en Jupiler Pro League (D1 Belge) avec qui il dispute plus de 160 matches toutes compétitions confondues en cinq saisons et demi. Barré par la concurrence à la suite de plusieurs blessures, il a rejoint cet été les rangs brestois avec une solide expérience sur le plan européen. En club, il a disputé 19 matches de Ligue Europa et 3 de Ligue des Champions, sans compter les matches de qualification. L'international finlandais totalise 52 capes. « Uronen a été l’un des joueurs les plus importants de l’équipe nationale. Pukki, Kamara et Hradecky sont les plus connus actuellement mais Jere Uronen est vraiment important car personne ne peut le remplacer. A son poste en Finlande, personne n’est proche du niveau d’Uronen. Il est de première classe », précise Henrik Hyvönen, journaliste pour le média Byyri. Déjà titularisé à trois reprises en Ligue 1 par Michel Der Zakarian, il aura la lourde tâche de faire oublier Romain Perraud, parti à Southampton.
Il toquait à la porte du monde pro avant d'être "foudroyé" par une rupture d'un ligament interne du genou à l'entraînement en 2019. Combattif et envieux de prouver ses qualités au MHSC, le polyvalent Kylian Kaïboué, formé en tant que milieu de terrain (numéro 6 ou 8), a été repositionné en latéral gauche lors de la saison dernière en prêt à Sète (National). Il y réalise une saison pleine et impressionne dans les rangs sétois, malheureusement pas suffisant pour être conservé par les Héraultais. En fin de contrat, "ce capitaine dans l'âme" possède de nombreuses qualités : casser des lignes, projection offensive, anticipation... "Il a largement le niveau de la Ligue 2. Aucun doute par rapport à ça. Une saison pleine en Ligue 2 serait le meilleur tremplin pour arriver en Ligue 1", indiquait Sandryk Biton, le directeur sportif de Sète, déjà l'an dernier. Enrôlé par Bastia cet été, avec un contrat de trois saisons, il a déjà pris part à quatre des cinq matches de Ligue 2 dans le groupe de Mathieu Chabert. Prometteur.
Surclassé en Equipe de France U18, tout comme le Parisien El Chadaille Bitshiabu, l'attaquant de 16 ans est un exemple de précocité. Mathys Tel est en effet devenu le plus jeune joueur du Stade Rennais à fouler une pelouse de Ligue 1, le 15 août contre Brest, devançant ainsi Eduardo Camavinga. Joueur très polyvalent, il a débuté en tant que défenseur puis est repositionné en excentré côté gauche à Montrouge (U17 Nat) avant d'être positionné au milieu de terrain à son arrivée à Rennes à 15 ans. "Il se reposait beaucoup sur ses qualités athlétiques, il a fallu développer sa lecture du jeu. C'est pour cela que l'on a voulu le mettre à l'intérieur, pour qu'il y ait une notion d'espace, un jeu de position plus pertinent en fonction du ballon et de ses partenaires", indiquait Romain Ferrier, son ancien coach en N3 à So Foot. Si le confinement a eu des effets négatifs pour de nombreux joueurs, le francilien a pu travailler sur ses défauts, notamment grâce à la vidéo, à la poursuite des entraînements des équipes des centres de formation et ses convocations en équipe de France U17. Une période bénéfique qui lui offre désormais un avenir radieux au plus haut niveau.